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PhilippeL |
Posté le: Jeu 03 Juil 2008 à 10:24 Sujet du message: |
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(AP | 03.07.2008 | 09:31)
Ingrid Betancourt a annoncé qu'elle allait se rendre en France dès ce jeudi et rencontrer le président Nicolas Sarkozy pour le remercier de ses efforts pour obtenir sa libération après plus de six ans aux mains des FARC.
La Franco-Colombienne a précisé qu'elle repartirait pour la France aussitôt après avoir retrouvé ses enfants en Colombie.
L'ancienne candidate à la présidence colombienne a déclaré qu'elle était restée en vie probablement grâce aux efforts déployés en France pour sa libération.
Un avion de la République française a décollé dans la nuit de mercredi à jeudi pour Bogota avec le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner et la famille d'Ingrid Betancourt. |
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PhilippeL |
Posté le: Jeu 03 Juil 2008 à 10:22 Sujet du message: |
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lpascalon a écrit: | Dans ce cas là il ne faut pas oublier tous les otages à travers le monde
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Tout à fait, mais je crois que la Colombie détient dans ce domaine un triste record. |
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ch-vox |
Posté le: Jeu 03 Juil 2008 à 9:10 Sujet du message: |
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lpascalon a écrit: | Dans ce cas là il ne faut pas oublier tous les otages à travers le monde
Est-ce que Ingrid va rentrer en France ou rester en Colombie ? C'est aussi ca la question maintenant |
elle repassera certainement en France mais sa vie n'a jamais été ici... son combat c'est en Colombie qu'elle l'a toujours mené. |
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lpascalon |
Posté le: Jeu 03 Juil 2008 à 8:26 Sujet du message: |
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Dans ce cas là il ne faut pas oublier tous les otages à travers le monde
Est-ce que Ingrid va rentrer en France ou rester en Colombie ? C'est aussi ca la question maintenant |
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PhilippeL |
Posté le: Jeu 03 Juil 2008 à 8:11 Sujet du message: |
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Enfin ... après 2322 jours !
Mais il ne faut pas oublier tous ceux qui sont encore détenus par les Farc : la mobilisation doit continuer ! |
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lpascalon |
Posté le: Mer 02 Juil 2008 à 23:31 Sujet du message: |
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Tu m'as devancé...
Bonne nouvelle, reste à voir son état de santé etc.
Mais c'est un certain soulagement. |
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ch-vox |
Posté le: Mer 02 Juil 2008 à 22:55 Sujet du message: |
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c'est fait : Ingrid Betancourt est libre !
http://www.afp.fr/francais/news/stories/newsmlmmd.ac725e407b9c418194bd9da0f945fb7c.831.html
Citation: | Colombie: Ingrid Betancourt et 14 autres otages libérés par l'armée
02/07/2008 20h30
BOGOTA (AFP) - L'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, les trois otages américains et onze militaires colombiens ont été libérés par l'armée colombienne, a annoncé mercredi à Bogota le ministre colombien de la Défense, Juan Manuel Santos.
Les otages, dont Ingrid Betancourt et les Américains Marc Gonsalves, Thomas Howes et Keith Stansell, ont été libérés lors d'une opération héliportée de l'armée, a indiqué le ministre au cours d'une conférence de presse.
Onze militaires colombiens, principalement des officiers, ont également pu retrouver la liberté lors de cette opération, menée dans la province de Guaviare, dans le sud-est de la Colombie, selon le ministre.
A Paris, la présidence française a confirmé à l'AFP la libération d'Ingrid Betancourt. "Oui, Ingrid Betancourt a été libérée", a déclaré un haut responsable au palais de l'Elysée.
"C'est une immense joie, une joie indescriptible. je n'arrive pas à y croire", a déclaré à l'AFP Lorenzo Delloye, le fils de l'otage franco-colombienne.
Madrid ressent une "énorme satisfaction" après l'annonce de la libération d'Ingrid Betancourt, a déclaré à l'AFP un porte-parole du gouvernement espagnol.
Selon le ministre colombien de la Défense, "les otages ont été libérés lors d'une opération de l'armée au cours de laquelle il a été possible d'infiltrer le premier cercle des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes), celui qui a surveillé pendant les dernières années un important groupe d'otages".
Comme les otages séquestrés étaient divisés en trois groupes, l'armée, invoquant grâce à ses agents infiltrés parmi les gardiens guérilleros un faux ordre d'Alfonso Cano, le nouveau chef des Farc, a obtenu que les otages soient réunis "soit-disant toujours sur ordre de Cano" par leurs geôliers et que leur transfert se déroule dans un lieu du sud du pays.
"Puis un hélicoptère, qui en réalité appartenait à l'armée nationale et avait à son bord des membres des services secrets, a libéré les otages dans le lieu de regroupement à proximité du département du Guaviare", a précisé M. Santos.
"César", le chef des geôliers des Farc, et ses guérilleros ont été immédiatement "neutralisés et les otages sont actuellement libres", a annoncé M. Santos.
Ingrid Betancourt, 46 ans, ex-candidate écologiste à la présidence de la Colombie, était otage des Farc depuis plus de six ans. |
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ch-vox |
Posté le: Mer 02 Avr 2008 à 6:06 Sujet du message: |
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d'après notre président, elle ne serait plus en bonne santé et se laisserait mourir... |
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PhilippeL |
Posté le: Jeu 28 Fév 2008 à 13:54 Sujet du message: |
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Nouvelles alarmantes d'Ingrid Betancourt
28/02/2008 - AFP, TSR, TeleSur, EuroNews
Un des otages relâchés mercredi par les FARC en Colombie a affirmé à la télévision vénézuélienne que la Franco-Colombienne était dans "une situation extrêmement difficile".
"Elle est très mal traitée par la guérilla. Cela il faut le dire au monde entier. La guérilla s'est acharnée contre Ingrid Betancourt et elle est dans des conditions inhumaines, entourée de gens qui n'ont rien fait pour lui rendre la vie agréable", a déclaré Luis Eladio Perez, peu après son transfert à l'aéroport vénézuélien de Maiquetia, près de Caracas.
Agé de 50 ans, cet ex-président de la Commission des relations internationales du Sénat avait été capturé par les FARC le 6 octobre 2001 à Ipiales, dans le département de Narino (sud). Il a indiqué avoir rencontré pour la dernière fois le 4 février dernier l'ex-candidate présidentielle franco-colombienne, enlevée le 23 février 2002. Il a entretenu en captivité une relation d'amitié avec Ingrid Betancourt qui le mentionnait dans son dernier message à sa famille comme son confident.
"Malade et proche de la fin"
"Ingrid est dans une situation extrêment difficile", a précisé Luis Eladio Perez. Selon lui, "il faut d'une manière ou d'une autre réussir à ce que cette situation s'améliore, au moins pendant les jours qu'elle doit encore passer en captivité". "Elle est très mal, très malade, physiquement épuisée", a-t-il ajouté.
Pour Gloria Polanco, autre otage à avoir été libérée mercredi par les rebelles colombiens,le traitement infligé à l'ancienne candidate à l'élection présidentielle colombienne est "sans pitié". "Elle est enchaînée (...), entourée de personnes qui ne lui ont pas rendu la vie facile", a déclaré l'ex-otage. "Elle est très malade. Elle souffre d'une hépatite B récurente et est proche de la fin", a-t-elle ajouté.
Gloria Polanco a exhorté le président Hugo Chavez à tout faire pour obtenir la libération de la Franco-Colombienne qui serait détenue dans un camp en pleine jungle. "En tant que femme et mère de famille, je vous demande du plus profond de mon coeur de vous battre pour libérer Ingrid le plus vite possible", a-t-elle dit.
Appel de Hugo Chavez
Le président vénézuélien a demandé mercredi au chef des Farc, Manuel Marulanda, alias "Tirofijo", de transférer de toute urgence en lieu sûr Ingrid Betancourt. "Marulanda, la première chose que je te demande de tout coeur est de la confier à un commando plus proche de toi (...) dans la perspective de sa libération définitive", a déclaré Hugo Chavez. "Je crois que c'est urgent", ajoute-t-il.
Le président vénézuélien a expliqué qu'il allait envoyer un message par les canaux dont il dispose pour tenter d'obtenir la libération de l'ancienne candidate à l'élection présidentielle colombienne parce qu'elle est "l'unique femme qui reste aux mains des Farc". |
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PhilippeL |
Posté le: Sam 23 Fév 2008 à 16:53 Sujet du message: |
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6 ans de détention ce jour. |
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PhilippeL |
Posté le: Jeu 10 Jan 2008 à 18:50 Sujet du message: |
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Clara Rojas et Consuelo Gonzalez ont été libérées. |
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PhilippeL |
Posté le: Lun 03 Déc 2007 à 19:48 Sujet du message: |
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PhilippeL |
Posté le: Lun 03 Déc 2007 à 19:43 Sujet du message: |
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Epreuve de vie
03/12/2007 - Agoravox
On attendait comme le loup blanc une «preuve de vie» d’Ingrid Betancourt, détenue par les Farc depuis cinq ans maintenant. Après plusieurs hésitations et rebondissements, une vidéo sombre, triste et nue et une lettre sèche n’ont pu que renforcer l’angoisse d’une famille usée, mais obstinée, nourrie de son espoir, mais capturée par l’angoisse.
Ingrid Betancourt a donc fini par se manifester. Quelques images, sans paroles, une bribe de vidéo sombre, granuleuse et glauque, sur laquelle on peut contempler les affres de la détention longue durée, les traits tirés, l’œil effondré, la chevelure aussi longue que sur le crâne d’un mort. La preuve de vie d’Ingrid Betancourt, plutôt que de regonfler le moral des siens qui voulaient savoir où en était leur femme, leur mère, leur fille, leur amie, les a brutalement plongés dans une sorte de doute, d’effroi, d’angoisse raide et coupante.
La question soudain, n’était plus de savoir quand Ingrid Betancourt allait être libérée, mais si elle survivrait encore longtemps à sa détention. Doit-on s’étonner de cela ? Pas vraiment, après tout ça fait quand même cinq années que la député franco-colombienne est trimballée par ses geôliers de sous-bois en sous-bois, dans une jungle non démocratique, sinon carrément anarchique, humide et sauvage, seule femme parmi un groupe d’hommes dont certains retenus également depuis de longues années. Ingrid Betancourt n’est pas seule dans son calvaire, mais elle est seule femme parmi nombre d’hommes. Avec ce que ça peut engendrer en terme de tensions plus ou moins saines. Ce n’est pas une vue de l’esprit, c’est elle qui l’écrit : « La présence d’une femme au milieu de tant de prisonniers masculins qui sont dans cette situation depuis 8 à 10 ans, est un problème » (...) « Avant, je profitais de chaque bain dans le fleuve. Comme je suis la seule femme du groupe, je dois y aller presque totalement vêtue : short, chemise, bottes. Avant j’aimais nager dans le fleuve, mais maintenant je n’ai même plus le souffle pour. Je suis faible, je ressemble à un chat face à l’eau. Moi qui aimais tant l’eau, je ne me reconnais pas. »
Elle l’écrit, oui, dans une lettre spectaculaire, qui dit beaucoup sur sa détention et sa dureté, sur les privations et leurs conséquences : « C’est un moment très dur pour moi. Ils demandent des preuves de vie brusquement et je t’écris mon âme tendue sur ce papier. Je vais mal physiquement. Je ne me suis pas réalimenté, j’ai l’appétit bloqué, les cheveux me tombent en grandes quantités Je n’ai envie de rien. Je crois que c’est la seule chose de bien, je n’ai envie de rien car ici, dans cette jungle, l’unique réponse à tout est "non". Il vaut mieux, donc, n’avoir envie de rien pour demeurer au moins libre de désirs. »
Betancourt écrit, se livre, pour obéir à ses geôliers, qui courent après une preuve de vie. Elle le fait franchement, sans dissimuler, sans éluder, elle se livre à nu : « La vie ici n’est pas la vie, c’est un gaspillage lugubre de temps. Je vis ou survis dans un hamac tendu entre deux piquets, recouvert d’une moustiquaire et avec une tente au-dessus, qui fait office de toit et me permet de penser que j’ai une maison. » (...) Betancourt raconte son calvaire, puis s’adresse longuement à sa famille, ses enfants, remercie ceux qui l’ont soutenue, l’ont aidée, l’ont supportée, et c’est là peut-être que le texte devient soudain plus lourd, résonnant comme une lettre d’adieu : « Durant plusieurs années, j’ai pensé que tant que j’étais vivante, tant que je continuerai à respirer, je dois continuer à héberger l’espoir. Je n’ai plus les mêmes forces, cela m’est très difficile de continuer à croire (...) » Cette phrase, qui vient après une série de remerciements ou de demande d’aide aux présidents américains, français et vénézuéliens, est terrible, sonne soudain tel un glas. « Tant que j’étais vivante », formulation terrifiante, on n’en doute pas une seconde, pour ses enfants et sa famille.
Par cette lettre, par cette vidéo, Ingrid Betancourt, « symbole », « image », « problème », « cas » , « dossier », devient une « personne », tout simplement. Une femme, un visage, une écriture, des mots, un être vivant. On « réalise » enfin Ingrid Bétancourt. Elle est là, sous nos yeux, elle est là, brutalement, écrite, décrite, mise en lumière (en semi-pénombre plutôt) imposée à nos regards. Enfin. Et ce week-end, on ne pouvait pas passer à côté de son message, de son visage sur internet. Mais pour combien de temps ? Juste avant, on avait assisté au numéro d’équilibriste du dictateur Chavez, tour à tour Zorro puis zozo, incapable d’apporter quelque preuve que ce soit à Sarkozy, puis rejeté dans son rôle de médiateur par Uribe, président colombien qui n’a jamais voulu négocier quoi que ce soit avec les Farc. Pour Uribe, un bon Farc est un Farc mort, Betancourt ou pas.
Uribe connaît le problème des otages, mais n’a pour l’instant rien tenté de cohérent pour les sauver, pour les sortir de la jungle. Les coups de force de ses militaires n’ont jusqu’alors abouti qu’à des massacres. On appelle aussi les Etats-Unis à « faire pression » sur Uribe pour qu’il reprenne les négociations ? Ce même Uribe qui communique de manière relativement dégueulasse vis-à-vis de la famille d’Ingrid Betancourt en prétendant notamment, sans preuve tangible que l’otage « présente des signes de torture ». Sarkozy, lui, est aujourd’hui vivement appelé à jouer « un rôle important » dans d’éventuelles « négociations ». Mais quelles négociations, et quel rôle ? Que maîtrise Sarkozy dans ce dossier ? Qui gère, en fait le dossier des otages des Farc, si ce n’est les Farc eux-mêmes ? Eux seuls ?
On peut avoir une désagréable sensation de malaise à la vue de cette soi-disant « preuve de vie ». Sensation non provoquée par l’apparente détérioration de l’état de santé de l’otage, détérioration malheureusement prévisible si l’on considère la durée et les conditions de détention, non, la désagréable sensation qu’on éprouve, ce délicat malaise, un peu cette nausée, vient du fait qu’on se dit qu’il a fallu en arriver là pour qu’enfin on daigne sérieusement s’intéresser à Ingrid Bétancourt, et de tous ceux qui sont retenus depuis des lustres avec elle, dans la jungle. Cette nausée vient du fait qu’on a un peu l’impression que chacun, parmi les gouvernants sollicités, se renvoie la balle, dégage en touche, comme s’ils voulaient par tous les moyens dissimuler leur impuissance.
Il est plus que temps de remuer ciel et terre pour en finir avec cette situation. Ingrid Betancourt est toujours vivante. Pour l’instant. |
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PhilippeL |
Posté le: Lun 03 Déc 2007 à 19:40 Sujet du message: |
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Comment Uribe a torpillé la médiation Chavez
01/12/2007 - Le Figaro, AFP
La diffusion hier des preuves de vie de l’otage franco-colombienne et d’autres captifs aux mains des rebelles colombiens est une victoire diplomatique pour le président Uribe, un tenant de la manière forte.
Contre toute attente, c’est le gouvernement colombien qui a présenté les preuves de vie tant attendues d’Ingrid Betancourt. Jeudi dans la nuit, à Bogota, Luis Carlos Restrepo, le haut-commissaire pour la paix d’Alvaro Uribe, a annoncé que les autorités colombiennes avaient arrêté des miliciens des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) en possession de vidéos, de photos et de lettres des otages.
Un soulagement, certes, pour les familles. Mais pour les partisans d’une solution négociée, la divulgation des preuves de vie par Alvaro Uribe reste le pire scénario possible : elle consacre l’échec d’une médiation prometteuse, celle du président vénézuélien Hugo Chavez. Et elle signe le retour en force dans le dossier d’Alvaro Uribe, qui a toujours prôné la manière forte pour le régler.
Tout indique que le président colombien, dont la volonté de négocier avec la guérilla un échange de prisonniers (otages contre guérilleros emprisonnés) peut être sérieusement mise en doute, a tout fait pour torpiller les efforts de Chavez, finalement démis la semaine dernière de son rôle de médiateur. Depuis, les deux pays voisins sont à couteaux tirés.
Les preuves de vie des otages, et notamment d’Ingrid Betancourt, étaient attendues comme un trophée diplomatique. Malgré trois ans d’un patient et discret travail de facilitation, la France n’était pas parvenue à les obtenir, et Paris se félicitait de l’entrée en jeu de Chavez, considéré comme le seul homme capable de fléchir l’implacable guérilla. Depuis, les nouvelles des otages étaient plutôt attendues du côté de Caracas.
Chavez, médiateur depuis le mois d’août, avait réussi à nouer d’étroits contacts avec la direction des Farc. Il avait demandé à la guérilla de lui faire parvenir les preuves de vie et espérait remettre en mains propres, le 20 novembre, celles d’Ingrid Betancourt à Nicolas Sarkozy lors de son voyage à Paris. La guérilla n’avait pu respecter cette date mais s’était engagée à les lui remettre d’ici à la fin de l’année. On disait même les Farc prêtes à faire d’importantes concessions sur les conditions d’un échange de prisonniers. Peut-être même à libérer un premier groupe de séquestrés. Bref, pour la première fois depuis des années, le dossier, enfin, semblait se dégripper.
Est-ce parce que l’affaire avançait qu’Uribe, prétextant une gaffe diplomatique de Chavez, le démettait brutalement, la semaine dernière, de son rôle de médiateur, provoquant la colère de l’imprévisible tribun vénézuélien ? Ulcéré de voir pêle-mêle Chavez, les Farc, et même l’une de ses plus féroces opposantes, la sénatrice colombienne Piedad Cordoba, gagner grâce aux otages une audience internationale, Uribe attendait son homologue vénézuélien au tournant. Si ce dernier était arrivé à Paris avec les preuves de vie d’Ingrid, Uribe aurait difficilement pu le congédier ainsi.
Cruelles conditions de détention
Les preuves auraient fait l’objet d’une traque dans les jungles colombiennes. Selon une source proche des Farc, Uribe aurait mis en branle pour les intercepter tout l’appareil militaire. Ces dernières semaines, plusieurs régions où pouvaient se trouver les otages ou les messagers des Farc acheminant les vidéos et les lettres auraient été le théâtre d’opérations militaires et de bombardements accrus.
Les preuves de vie d’Ingrid Betancourt et des autres otages sont un premier résultat, tardif, de la médiation avortée d’Hugo Chavez. Il n’est pas anodin que l’obtention de ces preuves par Alvaro Uribe soit le fruit d’une opération militaire. Les cruelles conditions de détention des otages, mises en évidence par les images montrant l’otage franco-colombienne en triste état, permettent au président colombien de durcir encore son discours. Une fois de plus, les familles des otages sentent qu’elles ont été jouées. Elles misent à présent sur le groupe des trois «pays amis» (la France, la Suisse et l’Espagne), qui devraient reprendre, dans un contexte plus difficile que jamais, leur rôle de bons offices. |
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PhilippeL |
Posté le: Lun 03 Déc 2007 à 19:34 Sujet du message: |
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Citation: | "Je vais mal physiquement. Je ne me suis pas réalimenté, j'ai l'appétit bloqué, les cheveux me tombent en grandes quantités", dit l'otage dans une lettre de 12 pages adressée à sa mère.
"J'aime la France avec mon coeur, car j'admire la capacité de mobilisation d'un peuple qui, comme disait Camus, sait que vivre, c'est s'engager", dit-elle plus loin. "Toutes ces années ont été terribles mais je ne crois pas que je pourrais être encore vivante sans l'engagement qu'ils nous ont apporté à nous tous qui ici, vivons comme des morts", ajoute-t-elle." |
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PhilippeL |
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PhilippeL |
Posté le: Lun 12 Nov 2007 à 16:44 Sujet du message: |
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Peut-être aura-t-on prochainement des preuves qu'elle est toujours en vie (visite d' Hugo Chavez à Paris dans 8 jours). |
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love_leeloo |
Posté le: Lun 12 Nov 2007 à 14:58 Sujet du message: |
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des nouvelles PhilippeL ? |
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lpascalon |
Posté le: Jeu 16 Aoû 2007 à 9:31 Sujet du message: |
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Tu m'as pris de vitesse pour le dire
Une chose m'a interpellé ce matin, il semble que plus personne ne sait vraiment si elle est vivante ou non etc...
"On" demande aux FARC une preuve de l'état d'Ingrid, mais tout le monde sait qu'ils n'ont rien à gagner en étant clair sur son état, tant qu'on la pense vivante, ils sont en position de force pour demander des choses... Très difficile comme situation |
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PhilippeL |
Posté le: Jeu 16 Aoû 2007 à 8:17 Sujet du message: |
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16/8/07 : 2000 jours de captivité. |
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