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PhilippeL PowerBook Duo 210


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Posté le: Mer 27 Sep 2006 à 12:34 Sujet du message: |
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Une vidéo donne des nouvelles d'Ingrid Betancourt.
(26/09/2006 - Libération, Le Monde, Le Nouvel Obs, Union Radio, The Australian)
Dans ce film, qui doit faire partie d'un documentaire et qui aurait été tourné récemment mais qui n'est pas daté, on peut voir Francisco González, alias Pacho, le chef du front VI des FARC, auprès d'un campement de la guerilla. Celui-ci assure que la franco-colombienne, enlevée en février 2002, se porte bien, «Mme Betancourt, ancienne candidate à l’élection présidentielle colombienne, vit dans les mêmes conditions, qu’il s’agisse d’alimentation, de sommeil ou de distraction, que les rebelles qui la détiennent». Il ajoute qu’Ingrid Betancourt est «appréciée et respectée».
Sergio Coronado, le porte-parole des Verts français a exprimé son «soulagement», après la diffusion de la vidéo~: «Depuis plus de deux ans, les FARC refusaient de donner des preuves concrètes de la survie de Ingrid Betancourt, malgré les demandes constantes de sa famille, et la mobilisation internationale en faveur de la libération de l’ensemble des otages colombiens».
Le parti écologiste a appelé «le Parlement européen à faire un geste fort et à décerner le prix Sakharov à l’ensemble des otages en Colombie et à tous ceux qui œuvrent pour leur libération». Ingrid Betancourt fait partie des dix candidats au prix Sakharov 2006 pour la liberté de penser. Chaque année depuis 1988, les eurodéputés décernent ce prix doté de 50 000 euros à des personnalités ou organisations qui œuvrent de façon exceptionnelle pour le respect des droits de l’Homme.
Dans une autre vidéo diffusée dimanche soir, les FARC ont par ailleurs fourni des preuves de survie de 12 députés colombiens qu’elle détient depuis avril 2002. «C’est Rufino Varela qui parle», déclare un député de la ville de Cali dans cette vidéo d’une heure et demie filmée le 8 août dernier, «Nous sommes détenus depuis 52 mois et notre santé est en train de se détériorer».
Les douze parlementaires régionaux supplient le président Alvaro Uribe de négocier avec la guérilla et d’accepter la démilitarisation de deux municipalités dans le sud du pays pour négocier un échange entre les 58 otages détenus par les FARC et 500 membres de la guérilla emprisonnés. «J’exhorte le président Uribe et la direction des FARC d’éviter de faire des déclarations aux médias sans faire preuve d’une véritable volonté de parvenir à un échange humanitaire, par des actes et le dialogue», ajoute un autre otage, Ramiro Echeverry.
Alvaro Uribe a accepté l’idée d’un accord humanitaire qui permettrait la libération des otages, mais son gouvernement et la rébellion sont en désaccord sur la création d’une zone démilitarisée dont Bogota redoute qu’elle permette la guérilla de rassembler ses forces. |
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Posté le: Ven 29 Sep 2006 à 10:07 Sujet du message: |
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Dans La Jungle : 2eme chanson du dernier Renaud (Rouge Sang)
"nous ne serons libre que quand toi tu le seras" |
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PhilippeL PowerBook Duo 210


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Posté le: Mer 11 Oct 2006 à 20:42 Sujet du message: |
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Otages colombiens : les négociations piétinent
11/10/2006 - Le Figaro
L'ancien président, Samper, « facilitateur » de la libération des otages en Colombie, refuse que leur sort soit lié à un accord de paix avec les Farc.
ERNESTO SAMPER PIZANO fut le président de la Colombie entre 1994 et 1998. Depuis trois ans, il est devenu le « facilitateur » d'un accord humanitaire visant à un accord entre le gouvernement de Bogotá et la guérilla marxiste des Farc, qui détient 62 otages « politiques » (dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt) et plus d'un millier d'autres ayant refusé de payer un « impôt révolutionnaire ». À Biarritz, où il participait le week-end dernier au Foro (rencontre Europe-Amérique latine), Ernesto Samper nous déclarait son inquiétude sur la négociation qui vient de s'engager entre les deux parties.
Pour lui, un accord humanitaire visant à la libération des otages doit impérativement précéder un accord de paix plus global.
Virage politique :
Ernesto Samper, qui fut en politique le « père spirituel » du chef de l'État actuel, Alvaro Uribe Velez (réélu le 28 mai dernier avec 62 % des suffrages), se montre alarmiste. : « Depuis une semaine, explique-t-il, le gouvernement et les Farc ont changé de discours. Subitement, ils ont lié l'accord humanitaire avec celui sur le processus de paix. Ils évoquent le processus de paix en oubliant le sujet de l'accord humanitaire. Les deux accords sont cependant complètement différents. Dans un cas, il s'agit de respecter le droit international pour humaniser un conflit lorsque les parties ne sont pas capables d'y mettre fin. Dans l'autre, celui de l'accord de paix, il s'agit de divergences politiques profondes. Ce serait une grave erreur de les lier, cela rallongerait le kidnapping des malheureux otages de plusieurs années. »
Alvaro Uribe, après avoir violemment combattu les Farc pendant quatre années, a ouvert des négociations avec eux il y a trois semaines. Un virage politique, en apparence, car le gouvernement colombien avait fait de l'éradication militaire des Farc sa priorité.
De fait, les deux parties n'ont plus le choix. Du côté gouvernemental, la guerre anti-Farc a bien repoussé les guérilleros dans les jungles, loin des villes. Mais ce conflit grève abominablement le budget de l'État sans qu'il ne puisse être gagné militairement.
Du côté des Farc, les 15 000 guérilleros vivent de la culture de la feuille de coca, qu'ils encouragent, mais leur intransigeance bornée et leur cruauté leur ont aliéné la sympathie des Colombiens et de la communauté internationale. Leurs « fronts » sont coupés les uns des autres, et leur numéro deux, Paul Reyes, est plus ouvert à la négociation que son aîné Manuel Marulanda (80 ans).
Néanmoins, Ernesto Samper est inquiet aujourd'hui. Il ne veut aucun obstacle aux accords humanitaires, et compte sur les Européens pour l'appuyer.
« Si la Colombie n'a pas réussi à faire la paix intérieure pendant trente années, que se passera-t-il pour les otages si ces accords de paix n'aboutissent pas ? Est-ce une façon pour le gouvernement colombien de ne pas réaliser l'accord humanitaire, en se réfugiant derrière un accord de paix impossible ? Et pour les Farc, est-ce une façon d'obtenir de nouveaux espaces politiques sur le dos des otages », demande Ernsto Samper. |
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PhilippeL PowerBook Duo 210


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Posté le: Mer 11 Oct 2006 à 20:43 Sujet du message: |
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Les précédentes tentatives de libération des otages en Colombie :
Les négociations avec la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont toujours suivi une voie tortueuse. Le président colombien Alvaro Uribe a fait un premier pas jeudi en acceptant la démilitarisation de deux municipalités, réclamée par les FARC.
Les premiers groupes de guérilla se sont constitués à partir de 1963, marquant le début des attaques et des enlèvements en Colombie. Voici la chronologie depuis le début des négociations en 1998 :
1998
- 9 juillet : première rencontre du président colombien Andres Pastrana et du chef historique des FARC, Manuel Marulanda, dit "Tirofijo".
- 7 novembre : remise aux FARC d'une zone démilitarisée de 42.OOO kilomètres carrés dans le sud du pays.
1999
- 7 janvier : ouverture de négociations entre les FARC et le gouvernement.
- 17 juillet : pourparlers suspendus à la suite d'une nouvelle offensive des FARC et de leur refus d'une commission internationale dans la zone démilitarisée.
- 24 octobre : reprise des pourparlers sans gel préalable des hostilités.
2000
- début juin : gel des pourparlers par les FARC, qui accusent le gouvernement de ne pas combattre l'extrême droite.
2001
- 14 février : reprise des pourparlers.
- 8 mars : réunion entre les FARC et le gouvernement en présence de diplomates de 26 pays.
2002
- 14 janvier : Pastrana déclare que le processus de paix avec les FARC continue.
- 23 février : enlèvement par les FARC de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, candidate à l'élection présidentielle.
- 7 août : investiture du président conservateur Alvaro Uribe, partisan de la manière forte contre la guérilla.
- 29 novembre: la France appuie un projet d'échange de prisonniers et lance un appel à la guérilla.
2003
- 5 mai : le président Uribe, après l'exécution spectaculaire par les FARC de dix de leurs otages, propose à la France d'accueillir les rebelles détenus, mais les FARC exigent leur libération en Colombie.
- 9 juillet : la France envoie un avion dans l'Amazonie brésilienne pour récupérer Ingrid Betancourt, en cas de libération. L'opération échoue.
2004
- 26 février : à la demande de M. Uribe, la France manifeste sa disponibilité à accueillir sur son sol les guérilleros relâchés.
- 8 novembre : les FARC refusent une proposition d'échange du président Uribe.
2005
- 3 août: les FARC réclament comme conditions préalables à des négociations le retrait de la force publique des municipalités de Pradera et Florida (sud-ouest) et le retour de deux de leurs dirigeants extradés aux Etats-Unis. Les autorités refusent.
- septembre : le gouvernement colombien accuse la France d'"ingérence" dans ses affaires intérieures après l'envoi secret d'un émissaire français.
- 13 décembre : trois pays européens (France, Espagne et Suisse) proposent la création d'une petite zone démilitarisée sous contrôle international dans le sud-ouest de la Colombie pour négocier un accord humanitaire, proposition acceptée par M. Uribe.
2006
- 2 janvier: refus des FARC de négocier avec M. Uribe.
- 29 mai : M. Uribe réélu pour un second mandat.
- 23 juin : les FARC se déclarent "disponibles et volontaires" pour un accord humanitaire.
- 24 septembre : dans une vidéo des FARC, 12 députés colombiens retenus en otages demandent au gouvernement d'accepter la démilitarisation demandée par la guérilla.
- 28 septembre : le président Uribe accepte de démilitariser les municipalités de Florida et de Pradera (sud-ouest) et de les déclarer "zone de rencontre" pendant 45 jours. |
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PhilippeL PowerBook Duo 210


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Posté le: Mar 24 Oct 2006 à 11:35 Sujet du message: |
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Uribe suspend le dialogue:
20/10/2006 - 7 sur 7, Le Monde, Nouvel Obs, RCN, Intnl Herald Tribune
Le président colombien écarte un échange humanitaire avec la guérilla. La mère d'Ingrid Betancourt dénonce une "condamnation à mort" des otages.
Le président colombien Alvaro Uribe a annoncé, vendredi 20 octobre, à Bogota, qu'il suspendait les négociations pour un échange humanitaire avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc - guérilla marxiste). Il demande à l'armée d'activer les opérations militaires pour libérer les otages.
"La seule voie qui subsiste est la libération par des moyens militaires des otages. La farce de l'échange humanitaire demandé par les Farc ne peut se poursuivre et en conséquence je réitère que l'unique voie est celle de la libération par l'armée", a déclaré le président colombien dans un discours au pays.
Il a par ailleurs affirmé que les chefs de la guérilla avaient organisé l'attentat à la voiture piégée qui a blessé cinq militaires et une dizaine de civils, jeudi, à l'Université militaire de Bogota.
"Condamnation à mort"
Yolanda Pulecio, la mère d'Ingrid Betancourt enlevée en février 2002 en Colombie, a déclaré qu'elle estimait que la décision du président Alvaro Uribe de libérer par la force les otages détenus par la guérilla "était une condamnation à mort".
"C'est une condamnation à mort des personnes séquestrées", a-t-elle affirmé en apprenant que le président avait annoncé au pays, au lendemain d'un attentat à la voiture piégée contre l'Université militaire de Bogota, qu'il révoquait "l'autorisation du Haut commissaire pour la paix, Luis Carlos Restrepo, de se réunir avec les FARC" (Forces armées révolutionnaires de Colombie, guérilla marxiste).
Mme Pulecio a accusé le chef de l'Etat "de rompre son engagement pris auprès de la France, de l'Espagne et de la Suisse", pays médiateurs dans la recherche d'un échange humanitaire.
De leur côté, la cinquantaine de comités de soutien réunis dans la FICIB (Fédération Internationale des Comités Ingrid Betancourt), a publié un communiqué où ils déclarent qu'ils se se joignent à la famille d'Ingrid et aux familles des autres otages détenus par les Farc en Colombie pour demander instamment au Président Uribe de renoncer à son intention de lancer une opération militaire de sauvetage, dont on sait qu'elle sera presque certainement fatale pour les otages. Ils demandent au président Jacques Chirac et à tous les gouvernements européens d'intervenir auprès du gouvernement colombien pour qu'il continue à rechercher une solution négociée et non militaire au problème des otages.
Le 27 septembre, Alvaro Uribe avait fait un premier pas en vue d'un accord humanitaire pour la libération des otages en acceptant l'exigence des FARC de démilitariser les deux municipalités de Florida et Pradera (sud-ouest de la Colombie), enclavées dans la cordillère centrale et constituant un couloir d'approvisionnement stratégique. Mais après l'attentat de jeudi, qui a blessé cinq militaires et dix civils, le président est revenu sur ses décisions.
Paris hostile à la force pour tenter de libérer les otages
La France a déclaré ce vendredi son "hostilité" à l'emploi de la force pour tenter de libérer les otages en Colombie, dont fait partie la franco-colombienne Ingrid Betancourt, en réponse aux déclarations du président colombien Alvaro Uribe privilégiant la "voie militaire".
"La France a pris connaissance des déclarations du Président Alvaro Uribe. Comme elle l'a déjà fait à plusieurs reprises dans le passé, notamment par la voix du Président de la République (Jacques Chirac), elle marque son hostilité à toute opération de sauvetage des otages par la force", a déclaré le ministre des Affaires étangères Philippe Douste-Blazy dans un communiqué.
"A un moment où chacun était porté à l'optimisme en raison des récentes déclarations du Président colombien et des FARC, je reste convaincu qu'une solution pacifique est possible. J'invite les acteurs à renouer le fil du dialogue pour éviter que les familles des otages ne perdent tout espoir", poursuit le chef de la diplomatie française.
M. Douste-Blazy avait reçu vendredi, avant l'annonce du président Uribe, une délégation de la Fédération internationale des Comités Ingrid Betancourt (FICIB), l'assurant de l'"engagement" total de Paris pour la libération de l'otage franco-colombienne.
La France "continue à oeuvrer à l'élaboration de propositions pour démilitariser" une zone du sud-ouest de la Colombie, afin de procéder à un échange humanitaire, avait déclaré M. Douste-Blazy à ce sujet.
http://www.educweb.org/Ingrid/indexFr.htm |
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PhilippeL PowerBook Duo 210


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Posté le: Mar 19 Déc 2006 à 23:21 Sujet du message: |
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Dans une lettre datée du 17 décembre à Paris, Melanie et Lorenzo Delloye rappellent aux commandants du groupe partisan que le Noël prochain serait le cinquième qu'ils vont passer sans leur mère kidnappée.
Ils les exhortent aussi à donner des nouvelles de son amie Clara Rojas, dont ils rappellent l'abnégation qu'elle a montrée en l'accompagnant volontairement en captivité. Et ils demandent des nouvelles de beaucoup d'autres personnes qui sont toujours séquestrés aujourd'hui.
Le texte complet de la lettre :
"Aux commandants des Farc,
"Nous nous appelons Melanie et Lorenzo Delloye Betancourt. Nous sommes les enfants d'Ingrid Betancourt. Cette année sera pour nous le cinquième Noël que nous passons sans notre mère que vous avez kidnappée, et il y a déjà plus de trois ans et demi que nous n'avons aucune preuve de vie - ni d'elle, ni de son amie Clara Rojas qui a montré tant d'abnégation en l'accompagnant volontairement en captivité.
"Nous ne sommes pas les seuls dans cette situation. Combien de fils, combien de mères et de pères, d'époux et d'épouses, attendent chaque jour une lettre, un vidéo, un signal... qui leur montre que leurs proches sont encore en vie. Nous, les familles, avons combattu avec toute notre force et avec toute notre âme pour un accord humanitaire avec l'espoir de revoir ceux que nous aimons. Mais notre lutte, nous la menons dans la nuit, dans le silence...
"Nous continuons à combattre pour ceux que nous aimons, sans même savoir s'ils sont encore vivants. Parce que vous nous refusez depuis déjà trop longtemps une véritable preuve de vie. Pour ce Noël nous vous demandons de nous prouver que notre mère, Ingrid Betancourt, que Clara Rojas et tous les kidnappés dont il n'y a pas eu de preuves de survie récentes, sont encore en vie.
"Aux media colombiens comme dans le reste du monde, nous demandons de nous soutenir et d'attendre avec nous qu'arrivent ces preuves de vie, pour que puissions poursuivre notre lutte pour la liberté.
Paris, le 17 décembre 2006 "
Source

Dernière édition par PhilippeL le Jeu 16 Aoû 2007 à 8:47; édité 1 fois |
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PhilippeL PowerBook Duo 210


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Posté le: Mer 17 Jan 2007 à 14:53 Sujet du message: |
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17/01/2007 - Terra, W Radio
Le ministre de la défense Juan Manuel Santos a insisté sur le fait que le Gouvernement ne peut pas promettre de tenir compte dans la totalité des cas de la volonté des familles, mais il a clarifié aujourd'hui qu'en ce moment, le Gouvernement ne prévoit pas de libérer Ingrid Betancourt par le biais d'une opération militaire. Il a assuré qu'une telle opération n'était pas la seule option qu'il envisageait pour obtenir la liberté de l'ex candidate présidentielle.
Les autorités colombiennes avait informé hier qu'Ingrid Betancourt était 'vivante et en bonne santé ', en ajoutant qu'il existait une possibilité de mettre en marche une opération militaire de sauvetage, en dépit du refus de ses proches qui considèrent qu'une telle opération mettrait en danger la vie de l'ex sénatrice qui va terniner ce 23 février sa cinquième année comme otage des Farc.
"Malgré beaucoup de peine pour mon amie Ingrid ainsi que pour sa très respectable mère et tout le respect que j'ai pour le gouvernement français, le traitement d'Ingrid Betancourt sera le même que pour tout soldat ou policier retenu en otage", avait déclaré le ministre à un journal local.
Ces déclarations avaient été rejetées par Yolanda Pulecio, qui avait qualifié de 'stupides ' les déclarations du ministre de la Défense.
Aujourdhui, le ministre Santos a clarifié ses déclarations et a déclaré que, bien qu'il ne rejette pas le recours à une opération militaire pour libérer Ingrid, le Gouvernement colombien ne prévoyait pas aujourd'hui de passer à l'action et qu'il étudiait également d'autres possibilités de libérer Ingrid Betancourt.
Il a indiqué que durant les dernières deux années on avait libéré 441 kidnappés dans 333 opérations militaires, et que pour 305 d'entre elles il n'avait pas été nécessaire d'utiliser la force. Il a affirmé qu'avec Ingrid Betancourt on pouvait appliquer la même procédure sans mettre en risque sa vie.
L'ex-candidate appartient au groupe des 58 politiciens, soldats et policiers en captivité qui pourraient être échangés contre quelque 500 membres du FARC qui sont détenus en Colombie, dans le cadre d'un accord humanitaire que pourraient conclure le Gouvernement et la guérilla. |
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Posté le: Jeu 01 Fév 2007 à 20:40 Sujet du message: |
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Le président Uribe demande l'aide de Paris pour libérer les otages
01/02/2007 - 7 sur 7
Le président colombien Alvaro Uribe a demandé, mercredi soir lors d'une rencontre à Bogota avec le corps diplomatique, à la France de l'aider à libérer les otages par la force.
"Nous voulons demander aux pays intéressés par un accord humanitaire qu'ils nous aident également à la libération des séquestrés par le biais de nos forces armées et de la justice", a affirmé M. Uribe.
"Nous aider dans le domaine de la sécurité ne signifie pas que des troupes françaises vont venir participer au sauvetage d'Ingrid Betancourt mais que des pays comme la France, qui sont intéressés par un échange humanitaire entre des guérilleros et des otages, collaborent à la libération par la force des otages par le biais de l'aide technologique, du renseignement et des équipements", a précisé M. Uribe. |
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Posté le: Mar 20 Fév 2007 à 12:39 Sujet du message: |
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Les proches d'Ingrid Betancourt appellent à la mobilisation pour le cinquième anniversaire de l'enlèvement de la Franco-Colombienne, détenue depuis le 23 février 2002 par la guérilla marxiste.
"Le cap des cinq ans de prise d'otage est inadmissible et jamais nous n'avions imaginé en arriver là", déplore son comité de soutien, pour qui Ingrid Betancourt est "la plus ancienne otage française retenue à l'étranger."
"Avec le temps, ma mère devient une otage éternelle", a récemment déploré sa fille, Mélanie, dans le quotidien Metro.
Le comité de soutien, qui a soumis un Manifeste aux candidats à l'élection présidentielle, a prévu des actions tout au long de la semaine en France pour tenter de pousser les politiques à s'engager.
Lundi soir, une soirée de soutien était prévue à l'hôtel de Ville de Paris en présence des enfants et de membres de la famille de la franco-colombienne, du maire PS de Paris Bertrand Delanoë et de diverses personnalités.
Mercredi après-midi, Mélanie Betancourt doit rencontrer des parlementaires à l'Assemblée nationale et vendredi, le jour anniversaire de l'enlèvement, un rassemblement est prévu place Saint-Michel à Paris.
Selon le comité de soutien, Mélanie Betancourt devrait rencontrer Ségolène Royal au cours de la semaine.
L'association estime qu'en France, les pouvoirs publics "ont fait bien trop peu" en faveur de la libération de l'ex-candidate à la présidentielle (Verts) et de sa directrice de campagne Clara Rojas, "donnant davantage dans la compassion que dans l'action".
Parmi les candidats à la présidentielle, Marie-George Buffet (PCF) et Dominique Voynet (Verts) ont signé le Manifeste tandis que François Bayrou (UDF) et Nicolas Sarkozy (UMP) ont "donné leur accord de principe."
Ce texte a pour but de garantir que le prochain président de la République "fera de la libération d'Ingrid une de ses priorités absolues."
En Colombie, "ni les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) ni le gouvernement n'ont prouvé leur volonté de résoudre le problème", déplore le comité de soutien.
Les Farc "restent dans leur rôle de bourreaux en refusant de donner des preuves de vie depuis quatre ans", écrit-il dans son communiqué.
Il estime que le gouvernement colombien a tout fait "pour qu'échouent les tentatives de dialogue avec les Farc", menant des opérations militaires "qui mettent en péril la vie des otages."
"Les otages comme le peuple colombien méritent mieux que cet immobilisme désastreux, seul point d'accord entre les deux parties", ajoute-t-il.
(lexpress.fr) |
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Posté le: Mar 20 Fév 2007 à 12:44 Sujet du message: |
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La fille d'Ingrid Betancourt critique l'inaction de Paris
La solidarité avec Ingrid Betancourt, otage de la guérilla colombienne depuis cinq ans, a le visage de sa fille, Mélanie Delloye, âgée aujourd'hui de 21 ans. C'est par un fax envoyé à son grand-père, malade, qu'elle a appris l'enlèvement de sa mère par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, extrême gauche), le 23 février 2002.
"Mon frère Lorenzo et moi, nous étions à Saint-Domingue, auprès de mon père, explique Mélanie Delloye. Ma mère faisait campagne comme candidate des Verts à la présidence de la Colombie, et nous étions des cibles trop faciles. Elle dérangeait, car elle dénonçait les trafics et la corruption. Nous sommes rentrés en Colombie uniquement pour l'enterrement de mon grand-père, mort un mois après l'enlèvement." Les épreuves commencent pour la famille.
Ingrid Betancourt était une outsider de la politique colombienne, dominée jusqu'alors par l'alternance de deux partis traditionnels. Beaucoup l'accusent de s'être jetée dans la gueule du loup. Pendant trois ans, une zone démilitarisée de 42 000 km2 avait servi à des pourparlers préliminaires entre les FARC, le gouvernement et la société civile. "Ma mère est allée à la zone du Caguan pour comprendre les FARC, raconte Mélanie. Elle avait rencontré Manuel Marulanda (le dirigeant historique) et Raul Reyes (qui fait figure de ministre des affaires étrangères). Elle leur avait dit : 'plus d'enlèvements'."
En février 2002, cette fiction avait volé en éclats et les combats repris de plus belle. N'était-ce pas une imprudence d'y retourner ? "Le maire de San Vicente del Caguan était un élu du parti des Verts, répond Mélanie. Ma mère s'était engagée à aller le voir, elle ne pouvait pas reculer, ni laisser la peur la dominer. C'était aussi le prix à payer pour une campagne présidentielle sans disposer de machine électorale. On n'imaginait pas que les FARC pourraient l'enlever ni qu'elles allaient la garder aussi longtemps."
Mélanie a passé son bac à Saint-Domingue, puis est venue en France, où elle est entrée en hypokhâgne, a étudié la philosophie et le russe. Elle rêve d'études de cinéma à l'université de New York, sans cesser de se demander chaque jour ce qu'elle pourrait faire pour sa mère. "Je crois que ma mère est en vie, même si je n'ai pas de preuves depuis 2003, dit-elle. Je pense qu'elle vit un véritable cauchemar, et je ne peux pas me dérober."
La sympathie dont Ingrid Betancourt bénéficie en France vient de son livre La Rage au coeur et du dévouement de sa fille. "Nous sommes ses petits soldats", affirme Hervé Marro, du comité de soutien d'Ile-de-France. "Je ne supporte plus les tapes dans le dos des gens qui ne sont pas prêts à aller plus loin pour défendre la vie d'une ressortissante française tenue en captivité, confie néanmoins la jeune fille. La compassion est un registre facile pour les politiques."
PAS DE CELLULE DE CRISE
En juillet 2003, une expédition française en Amazonie pour tenter de récupérer Ingrid Betancourt échouait lamentablement. Depuis, "le gouvernement français n'a rien fait", assure Mélanie. "Je crois que Jacques Chirac a téléphoné au président colombien Alvaro Uribe une seule fois à ce propos, poursuit-elle. La volonté politique fait défaut. Il n'y a pas de cellule de crise, comme pour les otages français en Irak." "Le sujet a été évoqué lors d'un dîner avec Condoleezza Rice, car les FARC détiennent aussi trois otages américains, raconte-t-elle. La secrétaire d'Etat a dit que Washington ne négocie pas avec des terroristes, et on est passé à autre chose. Pourtant, les Etats-Unis ont des moyens d'amener Uribe à choisir la négociation plutôt qu'une opération militaire mettant en danger la vie des otages."
Cinq ans de fausses rumeurs et d'espoirs déçus ont miné la famille Betancourt, divisée sur le meilleur moyen d'obtenir des résultats. "Nous avons l'impression d'être au milieu d'une partie de ping-pong, avec le sentiment d'être la balle", avoue Fabrice Delloye, le père de Mélanie. L'ouvrage d'un ancien journaliste français en poste à Bogota, Jacques Thomet, ne se lasse pas de répéter qu'Ingrid Betancourt a acquis la nationalité française par mariage avec Fabrice Delloye. Sa double nationalité serait-elle le motif du manque d'engagement de Paris ?
"Ma mère a fait de la politique en Colombie, mais elle est tellement française, dit sa fille, incrédule. Elle a été élevée en France, elle y a fait ses études, parle parfaitement le français. On ne peut lui dénier sa condition de Française. Ingrid Betancourt est la plus ancienne otage française retenue à l'étranger. Le gouvernement français doit prendre ses responsabilités."
(lemonde.fr) |
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PhilippeL PowerBook Duo 210


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Posté le: Jeu 22 Fév 2007 à 9:03 Sujet du message: |
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Alvaro Uribe: "Ingrid Betancourt se trouve peut-être à l'étranger"
A quelques jours du cinquième anniversaire vendredi de l'enlèvement d'Ingrid Betancourt, le président colombien Alvaro Uribe affirme disposer d'informations selon lesquelles l'otage franco-colombienne "se trouverait à l'étranger" et demande l'aide de la France pour "localiser l'endroit où se trouvent les otages" des FARC.
Dans une interview accordée au magazine "L'Express", au journal du "Figaro" et à la chaîne de télévision France-2, M. Uribe déclare que les autorités colombiennes ont "reçu ces dernières semaines des informations selon lesquelles (Ingrid Betancourt) se trouverait à l'étranger". "Il est possible que les FARC l'aient exfiltrée et qu'elle se trouve maintenant hors de la Colombie", ajoute-t-il. Interrogé sur la possibilité que ce pays soit l'Équateur ou le Venezuela, il répond: "Je ne me réfère à aucun pays en particulier."
Critiqué en France par la famille et les comités de soutien de la sénatrice écologiste, Alvaro Uribe rétorque: "Ce n'est pas moi qui ai enlevé Ingrid Betancourt. Elle était déjà otage lorsque j'ai pris mes fonctions en 2002."
Pour lui, "il ne faut pas se montrer faible avec les terroristes, mais au contraire les affronter avec toute la détermination nécessaire". "C'est pourquoi nous allons continuer à chercher à obtenir, tous les jours, soit un accord humanitaire raisonnable, soit la libération par des moyens militaires", explique le président colombien. "La France ne doit pas seulement se préoccuper de l'accord humanitaire; elle doit aussi nous aider à libérer les otages!"
Toutefois, "si j'ai la garantie que les guérilleros libérés de prison ne reprendront pas aussitôt les armes, mais s'en iront en France, en Espagne, avec l'accord de ces pays, ou encore qu'ils intégreront, en Colombie, un de nos programmes de réinsertion à la vie civile, alors mon gouvernement est prêt à les libérer", affirme-t-il.
M. Uribe exclut une participation française à la libération des otages, mais souhaite que Paris aide la Colombie "à localiser l'endroit où se trouvent les otages. Nous verrons alors comment organiser leur libération. Il est très important de savoir si Ingrid Betancourt se trouve en Colombie ou si elle a été emmenée dans un pays étranger."
Commentaires d'Astrid Betancourt sur France 2
"Je pense qu'Ingrid est vivante. si elle est vivante, nous avons encore besoin de toute la mobilisation des Français et du soutien que nous avons eu du gouvernement français pour continuer à oeuvrer pour qu'il y ait cet accord humanitaire ou toute voie négociée qui mène à la libération des otages", a expliqué Astrid Betancourt sur France-2.
Alors que le président Alvaro Uribe a expliqué à plusieurs médias français que l'otage pourrait avoir été transférée à l'étranger par les FARC, elle a estimé qu'il s'agissait de rumeurs. "Mais pourquoi pas. Cela voudrait dire peut-être qu'ils veulent la préserver des opérations militaires mises en place par le gouvernement colombien et que donc ils mettent à l'abri les otages derrière les frontières des pays".
"Si les États-Unis avaient jugé qu'il était possible de libérer les otages par la force sans prendre de risque pour leur vie, ils l'auraient déjà fait pour les trois (otages) américains", a poursuivi Astrid Betancourt. "Pour nous, ce qui est primordial, c'est que l'accord humanitaire est le seul moyen pour libérer les otages sans prendre de risques pour leur vie".
(Matinternet, Le Monde) |
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PhilippeL PowerBook Duo 210


Inscrit le: 23 Mai 2003 Messages: 1798
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Posté le: Jeu 22 Fév 2007 à 21:02 Sujet du message: |
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23 février 2002 - 23 février 2007
5 ans.
Je n'aurais jamais pensé qu'il me soit possible un jour d'écrire cela :
- Ingrid Bétancourt est otage depuis 5 ans et sa libération n'est toujours pas négociée.
Ce soir, je pense à Mélanie, Lorenzo et ses proches, à ses amis connus et inconnus, à tous ceux qui demain matin se diront : Ingrid entame sa 6ème année de détention.
Peut-on imaginer ce que furent les 5 années qui viennent de s'écouler ? Nul n'en a la force ni la capacité, je crois : on ne peut que répéter, comme une litanie, un exorcisme : 5 ans.
Quelle infamie !

Dernière édition par PhilippeL le Jeu 16 Aoû 2007 à 8:48; édité 1 fois |
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PhilippeL PowerBook Duo 210


Inscrit le: 23 Mai 2003 Messages: 1798
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Posté le: Mer 28 Mar 2007 à 8:59 Sujet du message: |
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Les Farc seraient disposés à rencontrer les sept membres du Congrès états-unien.
28/03/2007 - Reuters, Semana
Les farc viennent d'annoncer qu'ils seraient disposés à rencontrer sept législateurs américains qui ont offert d'accompagner les discussions pour obtenir la libération des otages "échangeables", à condition que la rencontre se passe dans un territoire démilitarisé.
Sept membres démocrates du Congrès états-unien ont annoncé début mars qu'ils taient disposés à accompagner les discussions pour la libération des otages en pouvoir des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC); le Gouvernement du président Alvaro Uribe a accepté cette aide, qui pourrait être la clé pour entamer le processus et mettre fin à un drame de plusieurs années.
"Il est évident que, oui, nous sommes disposés à recevoir les sept congressistes démocrates américains dans la zone des deux communes démilitarisées," a déclaré le chef des FARC, Raúl Reyes, en répondant un questionnaire que lui avait envoyé par internet la chaîne Noticias Uno, réponse diffusée dimanche dans la nuit.
La guérilla exige d'Uribe qu'il retire l'armée et la police d'une zone montagneuse du sud-ouest du pays, d'une superficie de 780 kilomètres carrés, (la superficie de New York), pour que ses négociateurs et ceux du Gouvernement se réunissent pour discuter d'un accord humanitaire d'échange de prisonniers.
Mais Uribe, fidèle allié des Etats-Unis mène une campagne militaire agressive contre les FARC qu'ils viennent de forcer à accomplir un repli stratégique, refuse de retirer ses troupes.
Les Forces Militaires soutiennent que la guérilla cherche à récupérer le contrôle territorial d'un territoire stratégique pour le trafic de drogues et d'armes.
Bien que certains des otages soient sur le point de terminer leur 10ème année en pouvoir des FARC, les positions radicales des deux parties ont empêché un accord de mettre fin au drame.
Le Haut Commissaire pour la paix, Luis Carlos Restrepo, a déclaré la semaine arrivée que les législateurs américains avaient exprimé leur intérêt de participer à la discussion, ce qui d'après lui "donnerait confiance aux FARC qui craignent que les Etats-Unis lancent une opération militaire pour capturer les négociateurs et les extrader".
Uribe subit une pression internationale, principalement des gouvernements européens comme la France, pour qu'il conclue un accord avec la guérilla de façon à permettre la libération d'Ingrid Betancourt, qui s'est transformée un symbole du kidnapping.
Bien que la guérilla utilise le kidnapping comme une importante source de financement tout comme le trafic de drogues, le cas de Betancourt et des 60 autres otages est de caractère purement politique.
Plus de 3.100 colombiens sont kidnappés actuellement dans le pays, dans lequel un conflit interne vieux de plus de quatre décennies coûte des milliers de vies chaque année. |
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PhilippeL PowerBook Duo 210


Inscrit le: 23 Mai 2003 Messages: 1798
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Posté le: Mer 16 Mai 2007 à 11:12 Sujet du message: |
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Accord humanitaire
15/05/2007 - Diario Occidente
La libération massive de guerilleros des Farc proposée vendredi par Le Président Alvaro Uribe pose un défi à ce groupe afin que, par réciprocité, les Farc libèrent 58 otages.
"Je vais jouer le jeu et voir si ces bandits sont capables d'avoir un geste fort envers ce pays en libérant les otages. J'attends l'aide juridique du Procureur ", a déclaré Uribe.
Ce même vendredi, le Haut Commissaire pour la Paix Luis Carlos Restrepo annonçait qu' Uribe lui avait demandé de chercher un mécanisme légal pour libérer un nombre indéterminé de guerilleros, et "rendre propice, de cette façon, un geste des Farc" pour permettre la libération des otages.
Ces déclarations ont suscité diverses réactions. Par exemple, celle de Roy Barreras, médiateur pour l'ex-député Edinson Pérez, déclarant, entre autres, que pour rendre viable la proposition d'Uribe, la solution juridique serait "la suspension temporaire de la peine".
Pour sa part, l'archevêque de Tunja, Luis Augusto Castro, Président de la Conférence Épiscopale, a déclaré, depuis le Brésil, que l'initiative d'Uribe "est une bonne nouvelle qui rend l' espoir aux proches".
source. |
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PhilippeL PowerBook Duo 210


Inscrit le: 23 Mai 2003 Messages: 1798
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Posté le: Jeu 16 Aoû 2007 à 8:17 Sujet du message: |
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16/8/07 : 2000 jours de captivité. |
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lpascalon Administrateur

Inscrit le: 30 Nov 2002 Messages: 31866 Localisation: Toulouse
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Posté le: Jeu 16 Aoû 2007 à 9:31 Sujet du message: |
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Tu m'as pris de vitesse pour le dire
Une chose m'a interpellé ce matin, il semble que plus personne ne sait vraiment si elle est vivante ou non etc...
"On" demande aux FARC une preuve de l'état d'Ingrid, mais tout le monde sait qu'ils n'ont rien à gagner en étant clair sur son état, tant qu'on la pense vivante, ils sont en position de force pour demander des choses... Très difficile comme situation  _________________ Ludovic
Evitez de m'envoyer des messages perso sur le forum. Je préfère les mails.
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love_leeloo PowerBook G3 Bronze

Inscrit le: 11 Mar 2004 Messages: 5468
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Posté le: Lun 12 Nov 2007 à 14:58 Sujet du message: |
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des nouvelles PhilippeL ? |
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PhilippeL PowerBook Duo 210


Inscrit le: 23 Mai 2003 Messages: 1798
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Posté le: Lun 12 Nov 2007 à 16:44 Sujet du message: |
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Peut-être aura-t-on prochainement des preuves qu'elle est toujours en vie (visite d' Hugo Chavez à Paris dans 8 jours). |
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PhilippeL PowerBook Duo 210


Inscrit le: 23 Mai 2003 Messages: 1798
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PhilippeL PowerBook Duo 210


Inscrit le: 23 Mai 2003 Messages: 1798
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Posté le: Lun 03 Déc 2007 à 19:34 Sujet du message: |
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Citation: | "Je vais mal physiquement. Je ne me suis pas réalimenté, j'ai l'appétit bloqué, les cheveux me tombent en grandes quantités", dit l'otage dans une lettre de 12 pages adressée à sa mère.
"J'aime la France avec mon coeur, car j'admire la capacité de mobilisation d'un peuple qui, comme disait Camus, sait que vivre, c'est s'engager", dit-elle plus loin. "Toutes ces années ont été terribles mais je ne crois pas que je pourrais être encore vivante sans l'engagement qu'ils nous ont apporté à nous tous qui ici, vivons comme des morts", ajoute-t-elle." |
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